Et si… Je venais te faire une surprise…? (Partie 1)
Une sonnerie retentit… Ce doit être le réveil de mon portable. Je laisse échapper un profond soupire, j’ai encore envie de dormir, pensais-je tout en l’attrapant afin de le couper.
Euh… Question… Pourquoi y a-t-il une alarme ce matin ? Ai-je quelque chose à faire, aujourd’hui ? Et là, ça fait tilte… Mes yeux s’ouvrent en grand. Mais quelle idiote !!!
Comment ai-je pu l’oublier ??? Et je le sens, ce sourire sadique qui s’affiche lentement sur mon visage. Eh oui… C’est le grand jour. Celui que je prévois depuis plusieurs jours, déjà.
Instinctivement, je me mords la lèvre à la seule pensée de ce qui va se passer tout à l’heure. Je suis totalement surexcitée, mais je sais bien qu’il me faut me calmer afin de pouvoir me préparer.
J’inspire par le nez et expire par la bouche avant de me lever et sortir tranquillement du lit en faisant mine de contrôler mon impatience.
Après tout, qui sait s’il n’est pas en train de m’observer via la caméra de surveillance. Il vaudrait mieux qu’il ne se doute de rien. Évitons d’avoir une attitude trop louche qui pourrait lui mettre la puce à l’oreille et faire tomber mon projet à l’eau.
Debout à côté du lit, j’adopte une démarche détendue jusqu’à l’entrée de la chambre avant de me précipiter vers la salle de bain.
“Bah quoi ? (baisse la tête) Il ne peut plus me voir, maintenant. (petite bouille) J’y peux rien si en réalité, je ne sais pas dominer mes émotions. (petite bouille triste)”
Et zut! J’ai oublié de prendre ma serviette ! Bon, je retourne dans la chambre avec la même précipitation puis dans celle-ci, la plus détendue possible, j’attrape cette maudite serviette qui n’est même pas fichue de me suivre ou de rester à sa place. Non mais… “Oui, oui, c’est sa faute à elle, pas à moi ! Eh non, je ne souris pas.”
Je fonce de nouveau vers la salle de bain. “J’y suis arrivée !!!” M’exclamais-je dans mes pensées tout en levant les bras vers le haut telle une championne venant de gagner un tournoi. Et me voici qui rigole toute seule.
Heureusement que personne ne me voit, on me prendrait certainement pour une folle. Je me ferais presque peur si je n’avais pas eu à me côtoyer depuis toutes ces années. (soupire blasé)
(se racle la gorge)
“Soyons sérieux…” Je me penche dans la cabine afin de mettre l’eau à couler. J’aime qu’elle soit chaude, pas vous ? (clin d’œil)
En attendant qu’elle chauffe, j’en profite pour redresser mes cheveux au-dessus de ma tête dans un chignon pour éviter de les mouiller étant donné que je les avais lavés la veille dans l’intention de me permettre de les faire sécher à l’air libre durant la nuit et de les lisser ce matin.
Vérifiant la température de l’eau que je trouve parfaite, je me dis qu’il serait temps que je me déshabille et que j’y file avant qu’il n’y en ait plus.
Ouais, eh bien, pour cela, faudrait-il déjà qu’il y ait quelque chose à enlever. (soupire)
“Eh ! On ne se moque pas. Ce genre de chose arrive à tout le monde. C’est comme quand je cherche mes lunettes pendant un moment avant de me rendre compte qu’elles sont sur mon nez.” (baisse la tête, dépitée) Bon d’accord, je suis un cas désespéré, mais cela n’a-t-il pas un côté mignon, parfois ? (regard plein d’espoir)
Me voici enfin, sous cette petite cascade qui ruisselle sur mon corps. Hummm… Un pur bonheur. Cela m’est toujours aussi agréable, relaxant. Ça fait du bien… Mais, pas le temps de trop en profiter non plus, je dois me préparer.
C’est parti pour un soin du visage tandis que je me rase de manière à être aussi lisse et douce que possible. Je sais qu’il aime ça. (sourire coquin)
Petite vérification. Je n’ai oublié aucune zone. Je peux donc rincer.
À l’aide de ma fleur sur laquelle je dépose une noisette de gel douche, je pars en exploration de mon anatomie de façon à en nettoyer la moindre parcelle, en commençant par ma nuque… Mon cou…
Pour descendre sur ma poitrine, mes seins que je sens fermes sous la caresse de ma main libre, mes tétons durs qui pointent et que je n’hésite pas à pincer au passage. (petit gémissement entre douleur et plaisir)
Poursuivre sur mon ventre, tant bien que mal, mon dos. Le long de mes jambes qui me paraissent tellement douces, de même pour mon intimité sur lequel je m’attarde particulièrement.
Mes doigts qui s’amusent à l’effleurer. L’index et l’annulaire qui, délicatement, écartent mes grandes lèvres, permettant ainsi à mon majeur de venir titiller mon petit bourgeon et s’insinuer doucement dans mon antre du plaisir. Hummm… (de nouveau un gémissement de plaisir)
Je ferme les yeux. Pour savourer ce moment…
Je pense à lui, à cet homme qui me hante jour et nuit depuis le premier jour de notre rencontre et dont le manque se fait terriblement sentir.
Bon sang, mon besoin de lui devient irréprimable. Cette nécessité de le sentir près de moi, contre moi. Qu’il prenne possession de mon être, que je ne peux contenir et qu’il me faut assouvir pour le bien de ma santé mentale.
Je ne peux me passer de lui. Il est ma drogue… Il m’est vital…
Alors que je me remémore tous nos souvenirs intimes durant lesquels il me faisait sienne, mon doigt, lui, effectuait des va-et-vient qu’il alternait avec de doux égards pour mon bourgeon de plaisir.
Un deuxième vient le rejoindre, puis un troisième. Je l’imagine, lui, me pénétrant de toute sa longueur et largeur me remplissant entièrement faisant ainsi, taire ce supplice qui me ronge de l’intérieur depuis si longtemps que cela me semble une éternité.
Je sais que ce n’est pas réel, que cela ne comblera en rien ce que j’éprouve. Mais je suis incapable de m’arrêter. Je dois aller jusqu’au bout, il le faut.
Je… La sent qui monte… Elle approche… Ma respiration… Qui… Se fait… Plus, difficile… Mon esprit… Qui… M’abandonne…
Tandis qu’elle me frappe de plein fouet. Atteignant l’ultime jouissance, la seule chose que je sois encore capable de faire. C’est de murmurer son nom, le sien…
-Raphael……
…
Et si… Je venais te faire une surprise…? (Partie 2)