Choisis-moi

Choisis-moi… Chapitre 10

Choisis-moi… Chapitre 10

Ian

Je quitte la chambre d’Aylie pour retourner dans la mienne, veillant à ne pas faire demi-tour. Mon but étant de la frustrer, si je reviens sur cette décision, je n’obtiendrai pas ce que je désire, c’est-à-dire, la rendre totalement dingue.

Je souris, seul, tel un idiot, rien qu’en me rappelant l’expression de son visage, lorsque je suis revenu avec la serviette que je lui ai jetée dessus, avant de m’en aller.

Ouais, je sais, ça craint, mais je devais la faire littéralement succomber et je compte bien y arriver !

Tout en enfilant un boxer, puis un pantalon, je me demande ce qu’elle peut bien faire et ce qui lui passe par la tête en ce moment même.

Me retournant en direction de la porte de ma chambre, je me fais surprendre par Aylie qui, sans que je le vois venir, me lance un verre d’eau froide à la figure.

     -Tiens, ça, c’est pour la douche glaciale que tu m’as offerte après m’avoir chauffée à fond ! me dit-elle, avec une moue à la fois boudeuse, contrariée et frustrée.

Je la regarde, sous le choc, tellement je ne m’y attendais pas. Mais j’avoue que sa réaction ne me fait que plus plaisir. J’ai réussi à la rendre folle.

Je lui offre alors un sourire sadique :

     -Oh, alors toi, tu vas le sentir passer. lui promis-je en bondissant sur elle, qui décide rapidement qu’il est temps de prendre ses jambes à son cou, vu qu’elle s’enfuit en riant.

La peste, elle se fout de moi, en plus ! Tu vas voir, si je l’attrape, je vais lui faire subir mille et une tortures !

Je la poursuis jusqu’à arriver dans le salon et je la vois qui s’arme de coussins posés sur le canapé. Je souris, en en saisissant également et s’ensuit une longue et terrible bataille de polochons !

Beaucoup de rires résonnent dans la pièce, c’est réellement agréable. On dirait deux gamins qui vivent à fond leur jeunesse. Il y a étrangement entre nous, une belle complicité qui s’installe.

C’est après une guerre des plus acharnées, que nous hissons tous deux, les drapeaux blancs, nous laissant aller sur le canapé vidé de tous ces coussins éparpillés dans toute la pièce.

Essoufflés, nous continuons malgré tout de rire comme des enfants.

Je cesse instantanément de rire et prends un air sérieux, lorsque je la vois s’approcher de moi pour se mettre à califourchon sur moi et déposer ses lèvres sur les miennes.

Mes mains sur ses hanches, je la colle davantage à moi, pour dévorer passionnément sa délicieuse petite bouche. Je sens ma virilité grandir sous les ondulations de son bassin contre.

À son tour de m’exciter, de me rendre fou, fou de désirs pour elle. Elle est toujours nue au-dessus de moi et je la trouve sublime dans cette position.

M’embrassant avec fougue, ses mains descendent de mes épaules, sur mon torse puis se retrouvent à déboutonner mon pantalon.

Oh bon sang, cette femme va vraiment avoir ma peau, si elle continue ainsi.

Rompant notre échange, elle s’enlève de moi pour retirer mon pantalon ainsi que mon caleçon, avant de reprendre sa place sur moi, collant son intimité à mon érection.

Je déglutis, en la sentant aussi proche de moi, chaude et mouillée.

Excitante à souhait, elle continue ses déhanchements contre ma queue déjà bien dure, la lubrifiant de son nectar, menaçant de me faire perdre toute raison.

Il n’y aurait rien pour m’empêcher de la posséder entièrement, mais je ne dois pas. Putain ! Pourquoi a-t-il fallu qu’elle soit vierge, ça me rend dingue !

J’ai sincèrement envie et besoin de la prendre, de l’honorer comme il se doit. De la remplir, même si c’est avec un préservatif. La sentir m’accueillir entièrement à l’intérieur d’elle, la remplissant de toute ma largeur et de toute ma longueur.

Sentir les parois de sa chatte se serrer contre ma bite et surtout, les contractions lorsqu’elle jouit.

De ma main gauche que je plaque derrière sa tête, je la ramène à moi, l’embrassant assez sauvagement tout en me servant de l’autre pour intensifier ses va-et-vient, la faisant pousser un cri de surprise que j’étouffe dans un baiser brutal.

Elle gémit de plus en plus fort, me demandant d’y aller plus vite, plus fort, ce que je fais.

Merde, mais comment fait-elle pour toujours me pousser plus loin dans l’excitation !? Je n’ai jamais été aussi excité qu’avec elle, c’est fou ! Cette femme est parfaite ! À se demander si elle existe vraiment ou s’il ne s’agit pas d’un rêve…

     -Allez, baise-moi, s’il te plaît. J’ai besoin que tu me prennes, que tu me fasses jouir avec ta queue et que tu gicles, en moi. Tu imagines, être le tout premier à me posséder, à me remplir de son sperme ? me susurre-t-elle haletante.

Oh putain, j’imagine très bien, oui !!! Mais bordel, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas !!! Et dieu sait, que ça me tue et me ronge de l’intérieur.

Je ne dois pas ! Merde, merde et merde, je dois être le seul con sur Terre à refuser les avances d’une femme aussi désirable, séduisante. Je suis vraiment con, moi ! Parfait pour un contrôle psychologique pour savoir si je n’ai pas un problème.

Je ne peux pas la pénétrer, mais je peux essayer de la faire jouir sur ma queue, ainsi, sans la rentrer.

J’accélère énergiquement ses déhanchements, la faisant haleter et gémir, provoquant un effet foudroyant en moi.

Bon dieu, je sens que je serai capable de jouir rien qu’ainsi, et cela m’effraie un peu.

Je la sens prête à être submergée par l’orgasme, et je me concentre afin de pouvoir venir juste après elle.

Augmentant la cadence, je la vois se tendre, tandis qu’elle succombe à l’ultime plaisir. Je suis prêt aussi, encore un peu, et je vais gicler.

Alors que je sens qu’il est proche, elle s’arrête.

     -Ah bah voilà, j’ai enfin eu ce que je désirais depuis tout à l’heure. Tiens, il est midi et j’ai une grande faim de loup, pas toi ? On continue après manger, je vais cuisiner. me sort-elle avant de partir comme une fleur, me laissant ainsi, totalement frustré.

Putain de garce !!!

Choisis-moi… Chapitre 11

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire