Soumise à ses désirs les plus sadiques…
Partie 14
Je me réveille d’un bond, toute paniquée, saute hors du lit et me précipite dans le salon. Arrivée dans la pièce, je retrouve Mon Maitre, dans la cuisine, qui lorsqu’il m’aperçoit, me regarde avec le regard d’un enfant tout affolé…
Je ne peux m’en empêcher, j’éclate de rire. Derrière lui, une épaisse fumée noire, s’échappe de la poêle posée sur la plaque à induction, ce qui a fait sonner de détecteur de fumée, d’où mon réveil en sursaut…
À cet instant, je découvre une nouvelle facette de Mon cher Maitre, qui, je dois l’avouer, me fait complètement fondre, tellement je le trouve mignon.
– Tu vas venir m’aider ou tu vas rester là, à rire, petite soumise qui ose se moquer de Son Maitre ? me demande-t-il l’air faussement boudeur et contrarié.
Toujours sous le coup du fou rire, j’essaie tant bien que mal de lui répondre.
– Honnêtement, j’hésite, Maitre, c’est tellement drôle de vous voir dans cette situation. Cela vous donne un côté adorable.
– Continues et tu vas le sentir passer, mon côté adorable, petite peste moqueuse ! s’exclame-t-il.
– Je veux bien, mais peut-être, faudrait-il peut-être que l’on coupe l’alarme, non ? À moins que vous ne vouliez rameuter tout le voisinage et qui sait, les pompiers ? Mmmm, je ne serais pas contre la venue d’un pompier sexy au corps de braise qui viendrait me sauver de potentielles flammes, qu’en pensez-vous, Maitre ?
– Salope ! Je m’occupe du détecteur et tu vas vraiment le sentir passer, c’est une promesse ! s’écrie-t-il tout en ouvrant la fenêtre de la cuisine et en éteignant le détecteur.
– Maitre, avec toute cette fumée, je doute que vous soyez en mesure de m’attraper. lui fis-je remarquer en rigolant.
– Alors toi, tu l’auras cherché ! dit-il en se précipitant vers moi tout en m’ordonnant de ne plus bouger.
Aïe, ça sent le roussi pour moi, ça… Bon, je n’ai pas le choix, je dois me laisser attraper. Quelle idiote de vouloir provoquer Son Maitre ! Mais c’est si amusant.
– Alors, mademoiselle ? As-tu quelque chose à rajouter, maintenant ? me questionne-t-il, positionné juste derrière moi.
– Euh… J’ai faim, qu’est-ce qu’on mange ? Cela sent si bon. rajouté-je, comme si cela n’était déjà pas suffisant, tout en battant des cils.
J’ignore ce que je suis en train de faire, je n’arrive pas à me contrôler. Mais j’adore ce qui se passe en ce moment entre nous.
– Espèce de… ! commence-t-il avant de me plaquer contre le mur le plus proche, une de ses mains autour de mon cou.
L’atmosphère change, je ne suis plus dans le même état d’esprit, il le ressent. Ce simple geste nous a fait basculer tous deux.
Ses lèvres s’écrasent sur les miennes, m’envoûtant entièrement. Nous échangeons un baiser enflammé. Nos corps enfiévrés se collent. Nos mains se parcourent, les miennes viennent se poser sur les pans de sa chemise que j’écarte d’un coup sec, faisant ainsi, sauter les boutons.
Oh mon Dieu, je l’ai imaginé tant de fois, mais je n’aurais jamais cru que cela m’exciterait autant.
Tandis que je caresse son torse, Monsieur se débarrasse de son pantalon, puis repart à la découverte de mon corps, jusqu’à ce qu’il me porte, m’écartant bien les jambes, afin de venir se caler à la perfection entre celles-ci.
Dans un puissant coup de rein, le voici qui me possède, me faisant ainsi, rejeter la tête en arrière, dans un cri de surprise et de plaisir.
J’ignore totalement ce qui nous prend, on se laisse emporter par nos désirs, nous sommes comme possédés par une folle passion.
Nous poursuivons toujours nos baisers alors qu’il entame de lents et vigoureux va-et-vient. Je m’agrippe à ses larges épaules, mes ongles se plantent, dans sa chair, alors que l’excitation est au plus haut point.
Le rythme se fait plus rapide, il me remplit de toute sa longueur et de toute sa largeur. Je me sens pleine, pleine de cet homme, le seul qui sache me combler au-delà de tout.
Nos respirations se font plus rapides, s’accordant avec l’accélération de ses coups de butoir. Nos corps aiment ses échanges endiablés, ils en ont besoin, de se compléter ainsi.
Ce sont comme des aimants qui s’attirent pour ne plus pouvoir se séparer. Il est en moi, là où se trouve sa place. Le seul qui puisse me posséder de la sorte. Je suis entièrement sienne et il le sait.
Il me fait vibrer comme jamais personne n’a su le faire. Une symbiose que bien des gens nous envieraient. Ses lèvres se détachent des miennes.
– Je suis désolé, ça va être rapide, là, je vais bientôt jouir, et je veux que tu jouisses avec moi, ma belle. me murmure-t-il à l’oreille tout en accélérant et donnant davantage de puissance à ses coups de bassin.
À moitié consciente, tellement tout mon être est en ébullition, je tente, par n’importe quel moyen, de lui faire comprendre que je suis également prête à l’accompagner dans cette délivrance des corps.
Sa bouche se pose sur ma zone sensible au niveau du cou, m’embrassant et provoquant en moi, cette réaction que je ne contrôle pas. Je sens l’orgasme qui approche à grands pas. Mon intimité se contracte autour de la virilité de Mon Maitre qui doit le ressentir si je me fis à ses dents plantées à l’endroit du dernier baiser.
Submergés, nous basculons ensemble, emportés dans un tourbillon de plaisir.
Perdant l’équilibre, Mon Maitre adosse mon dos contre le mur pour prendre appui. Sa tête retombant contre ma poitrine, je pose ma main de chaque côté avant d’y déposer un baiser plein de tendresse.
– Tiens, j’ai faim. Qu’est-ce que vous avez préparé de bon, Maitre ? lui demandé-je, un grand sourire aux lèvres.
Un éclat de rire se fait entendre.
– Mais tu n’arrêtes jamais, toi, hein ? me rétorque-t-il.
Eh non, jamais quand cela peut le faire rire.
Soumise à ses désirs les plus sadiques… Partie 15