Soumise à ses désirs les plus sadiques
Partie 15
– Vous voulez vraiment que j’arrête, Maitre ?
– Oh non, restes telle que tu es, tu es parfaite. Même si parfois, tu mérites de belles corrections.
– Moi, mériter de belles corrections ? Vous ne faites pas erreur ?
– Oh que non, je ne fais aucune erreur dans cette affirmation. Et si on allait manger dehors, ensemble ?
Ma tête se redresse d’un coup, surprise de cette proposition. Cela doit se voir sur mon visage, car il se mit à sourire tout en jetant sur moi, un regard attendri.
Il me dépose délicatement au sol, soulève mon menton et m’annonce :
– Nous en profiterons pour te faire porter ton we vibe, qu’en penses-tu ? Ce sera te punir pour t’être moquée, à plusieurs reprises, de Ton Maitre.
-Euh… Je suis terriblement désolée… ? essayé-je en adoptant un air faussement désolé.
-Une moue que tu fais souvent, mais qui n’est pas pour autant plus convaincante avec le temps. me dit-il, un air moqueur tout en arborant un magnifique sourire.
Me voici à présent, avec une petite bouille boudeuse, faisant mine de partir, mais je suis vite rattrapée par la main de Mon Maitre qui saisit mon poignet pour me tirer à lui.
Dans ses bras, je me sens si bien, tellement, que j’aimerais pouvoir y rester pour toujours.
-Tu sais quoi, on va rester manger ici, car je n’ai vraiment pas envie de te partager avec quiconque, même si j’avoue que l’idée de te faire vibrer devant des inconnus me plaît énormément. Tu ne m’en veux pas ?
-Bien sûr que non, je ne vous en veux pas, Maitre. C’est la première fois que vous venez à la maison, j’aimerais en profiter. Mais euh… J’ai le droit à quoi si je vous dis que je vous en veux ? demandé-je, malicieuse.
-Cela aurait peut-être pu marcher si tu n’avais pas répondu juste avant, que tu ne m’en voulais pas. se moque-t-il en riant. Mais pour te récompenser, je te propose de faire un petit pique-nique dans le jardin, ce midi, vu que je sais que tu aimes cela. Bien sûr, pendant que je prépare tout ici, je voudrais que tu ailles nous chercher du pain. Évidemment, non sans porter ton we vibe. ajoute-t-il tout sourire.
Je vois… Bon, cinq minutes aller-retour en voiture, ça va être rapide.
-Bien, Maitre, je vais me préparer et prendre la voiture pour aller à la boulangerie.
-Non, non, l’épicerie du village vend du pain, aujourd’hui. Tu iras à pied vu que ce n’est pas très loin.
Mais c’est qu’il a tout prévu en plus !!! Résignée, je me dirige vers la chambre pour m’habiller, suivie de près par Mon Maitre qui exige que je porte ma combinaison sexy en simili cuir noir, ouverte au niveau de l’entrejambe, que je cacherais de ma longue veste façon trench.
La tenue enfilée, mes sandales noires à haut talons aux pieds, je me fais deux couettes sur la tête, me maquille et je suis prête à partir… Quand Mon Maitre me stoppe avant même que je n’ai quitté la pièce, me demandant si par hasard, je n’aurai pas oublié quelque chose.
Je me retourne vers lui, qui me tend mon we vibe qu’il a dû prendre pendant que je me préparais. Bon, j’aurais essayé…
Je m’approche de lui, afin qu’il puisse le mettre en place, et vérifier qu’il fonctionne bien à l’aide de son portable.
Le test effectué, il me permet d’y aller, m’autorisant à prendre tout mon temps, un grand sourire pervers sur le visage.
Je quitte alors la maison, accompagnée des diverses vibrations que je sens à l’intérieur de moi.
Mal à l’aise, j’essaie tant bien que mal d’adopter une démarche normale, afin d’éviter que l’on se doute de quelque chose, ou que l’on me prenne pour une… Folle ? Déséquilibrée ?
Il s’agit tout de même de l’endroit où je vis, alors il vaut mieux être prudent.
Étrangement, malgré que l’épicerie ne se trouve qu’à quelques dizaines de mètres, j’ai l’impression qu’elle paraît bien plus loin.
Je l’imagine bien, à la maison, en train de jouer avec son téléphone pour varier la vitesse et l’intensité du jouet.
Mon corps réagit peu à peu, à cet échange indirect entre mon Maitre et moi. Un moment fort, car même s’il n’est pas vraiment avec moi en ce moment même, il me fait ressentir sa présence d’une autre façon.
Ce jeu, entre nous, m’excite véritablement. Je me sens fondre de l’intérieur, tandis que le plaisir monte.
Un son, celui de mon téléphone qui m’informe de la réception d’un message. Je le sors de mon sac et le déverrouille pour le lire.
[ Taryn, si tu es sur le point de jouir, retiens-toi, je te l’interdis. Ton Maitre ]
Oh non, c’est cruel ! Et moi qui pensais à l’instant que je pourrais bien parvenir à l’orgasme ! Il devait s’en douter, et c’est pour cela qu’il me le refuse !
C’est à mi-chemin que je le sens venir cet idiot. Non, non, non, je ne peux pas. Vite, je vais m’accroupir entre deux voitures, me cachant ainsi, à la vue de tous, pour retirer rapidement mon jouet afin de ne pas jouir.
À croire que Mon Maitre veut me faciliter la tâche, car il stoppe les vibrations.
La vague redescendue, je replace l’objet avant de rapidement poursuivre mon trajet, complètement frustrée. Ça craint !
Enfin arrivée devant l’épicerie, j’entre en serrant les cuisses sur le sextoy qui menace de glisser à cause de ma lubrification naturelle.
Je m’approche du comptoir, demandant à la propriétaire, trois traditions, sursautant en plein milieu de la phrase, à cause de la remise en marche des vibrations niveau maximum !
Inquiète de ma réaction, la jeune femme me demande si tout va bien. Je lui réponds que oui, juste une petite douleur au niveau du ventre.
Me croyant sur parole et compatissante, elle me souhaite que cela passe vite, tout en allant chercher mes baguettes.
Déjà embarrassée à un point inimaginable, je tente de contenir ses gémissements qui tentent de s’échapper sous les ondes de plaisir cherchant à me faire succomber.
Revenue avec mes produits, elle me conseille de vite rentrer chez moi, car elle me trouve bien rouge et tremblante.
Je paye, puis quitte rapidement le magasin sans me retourner, tellement je me sens gênée par la situation.
Sentant une deuxième montée de jouissance, je me tiens au mur à ma droite, essayant de contrôler ma respiration, refusant de me laisser aller.
Je me dis que je pourrais très bien jouir sans lui dire, mais je refuse de lui mentir. Notre relation est basée sur la confiance, alors je ne franchirai pas ce pas.
La deuxième vague redescendue, je continue mon chemin jusqu’à arriver près de la maison, lorsque quelqu’un m’attrape par-derrière tout en plaquant sa main sur ma bouche pour m’empêcher de crier, pour me traîner derrière la maison, sur un chemin désert.
L’homme me retourne pour lui faire face. Mon Maitre ! Tirant mes cheveux en arrière, il me chuchote :
-C’est bien, Taryn, tu t’es bien retenue, je suis fière de toi. Maintenant, tu vas m’offrir ta première jouissance ainsi. Sans que je te touche, je vais te faire jouir grâce à ça, que je contrôlerais.
Adossant à un mur en pierre, je me laisse transporter par les vibrations qui résonnent à l’intérieur de moi, là, juste en face de lui qui me regarde intensément.
C’est lorsqu’il me l’ordonne que je me fais surprendre par un foudroyant orgasme dû à mes deux retenues de tout à l’heure.
Je manque de tomber, que cet homme me rattrape, me porte dans ses bras pour me ramener à la maison, me remerciant de ce magnifique cadeau.
Soumise à ses désirs les plus sadiques… Partie 16