Soumise à ses désirs les plus sadiques…
Partie 3
J’arrive dans la cuisine, toujours avec ce grand sourire sur le visage. J’adore quand nous sommes ensemble, je me sens tellement bien. Il me connaît, me comprend et surtout, il me supporte très bien malgré mon côté de petite soumise chieuse. Je l’aime… Parce qu’il est tel qu’il est et qu’il m’accepte telle que je suis.
Je ne sais pas pourquoi, mais maintenant, je m’attends à ce qu’il arrive pour m’attraper. Je jette donc régulièrement des coups d’œil derrière moi, tout en me préparant ainsi que mes ingrédients.
Je mets mes écouteurs, enclenche la musique et me laisse emporter par le rythme. Je danse, chante tout en préparant ma pâte à pain perdu.
Quelques minutes plus tard, elle est prête. Je la laisse se reposer, m’occupe de couper le pain en tranche et là, une chanson que j’apprécie beaucoup et que je connais par cœur.
« La fessée, de Luce… » Je la chante en prenant le ton adapté. J’entame une danse sensuelle tout en préparant le plateau repas de mon adorable Maitre.
Je me retourne pour me diriger vers le petit vase que j’ai acheté et caché pour faire ma rose bleue, fleur qui a pour moi une signification importante. C’est une façon pour moi de lui montrer qu’il est unique, et que mon amour pour lui est éternel.
Oh ! Mince ! J’aurais dû m’en douter, qu’il serait là, à m’observer tout en essayant de garder son sérieux. Il rit et moi, j’aime le voir, l’entendre rire, il est magnifique quand il est aussi heureux.
Mais ce n’est pas le moment de sourire. Je fais ma petite tête boudeuse toute gênée, si seulement je pouvais me cacher.
Il rit de nouveau. » Allez ma petite chienne, ne soit pas gênée. Tu es mignonne quand tu fais ça. »
Aie, il ne faut pas que je craque. Je me force à réprimer le sourire qui ne demande qu’à sortir. Pour cela, je tourne la tête en essayant de paraître toute triste, mais ce n’est pas gagné.
Et comme il me connaît si bien, il ouvre grand les bras. » Ma petite chienne… Viens me faire un câlin, mes bras t’attendent. »
Euh… En pleine réflexion… Est-ce un piège ? Oh, peu importe, après tout, si je dois être punie, c’était méritée. Quoique, ne suis-je pas toujours sage ?
J’oublie tout le reste, ce qui compte tout de suite, c’est mon Maitre qui me veut dans ses bras. Ceux dans lesquels je me sens rassurée, en sécurité.
Alors, je me précipite vers lui en courant et viens me blottir contre celui qui est devenu l’unique, la personne la plus importante pour moi.
Il me sert contre lui et comme à son habitude, me dépose un tendre baiser sur le front, sa marque de protection.
J’aime cette attention, je ne pourrais pas m’en passer.
Il me caresse les cheveux tout en me murmurant à l’oreille » Ma petite chienne, je te veux à genoux à mes pieds. »
Ah… J’hésite une micro seconde puis obéis. Je vais éviter d’aggraver mon cas alors qu’une double punition m’attend.
Je suis donc en position d’attente, à genoux, jambes écartées, les bras croisés derrière le dos, les mains attrapant les coudes opposés et la tête baissée, regardant les pieds de mon Maitre, là où se situe ma place.
« C’est bien mon obéissante soumise, je veux que tu ailles chercher la cravache et que tu me l’apportes. »
Euh… Tant pis, je m’en doutais bien. Après tout, ne l’ai-je pas cherché ? Quoique, ne suis-je pas innocente ?
Je me mets à quatre pattes et me dirige vers la chambre de soumission. Pour info, je n’ai pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’il a les yeux fixés sur moi. Dois-je jouer les provocatrices ? Qui ? Moi ? Mais non, je ne suis absolument pas comme cela.
Je tourne la tête vers lui, cambre le dos et me mets une fessée avant de détaler en vitesse. Oui, je sais que je suis bête, mais là, je suis contente de moi, car je l’imagine secouant la tête avec un magnifique sourire sur son visage.
Mais n’est-ce pas normal ? Ne suis-je pas là pour le rendre heureux ?
Arrivée dans la chambre, j’avance jusqu’à l’armoire, me redresse afin de pouvoir l’ouvrir. À l’intérieur, se trouvent nos tenues et accessoires BDSM.
Je n’ai pas besoin de la chercher, car étant habituée, je sais parfaitement où elle se trouve.
Je l’attrape avec les dents, referme la porte et retourne auprès de mon Maitre.
Je le retrouve assis sur le canapé. Je dépose avec douceur, la cravache sur ses genoux, frotte ma tête contre sa jambe et me remets en position d’attente.
Je patiente, mais il ne bouge pas. Je crois qu’il m’observe, je reste calme.
Je l’entends se lever pour se placer devant moi. « Taryn. » Me tend sa main. Je le remercie et place ma main dans la sienne et me lève de la manière qu’il m’a appris à le faire.
Il me caresse la joue et m’emmène vers la table du salon. Il m’embrasse de nouveau sur le front. » Je voudrais que tu te mettes en position pour recevoir tes coups. Ce ne sont pas tes punitions, nous n’avons pas assez de temps. «
« Oui, Maitre… » Je pose mes mains sur la table, écarte les jambes et cambre le dos pour m’offrir entièrement.
Il me caresse de ses mains, j’aime sentir son toucher, savoir que je lui appartiens totalement.
Ah ! Je sens la cravache qu’il frotte sur mon corps, je patiente, je n’ai pas peur, je n’appréhende pas. Au contraire, j’aime recevoir ces cadeaux de lui, porter ses marques, même s’il évite d’en faire à chaque fois.
Un premier coup retentit, je compte un, puis un deuxième sur l’autre fesse, je compte « deux ». Il n’y va pas fort, il me prépare en quelque sorte à la punition.
J’apprécie son côté attentionné. Cela continue jusqu’à cinq, il s’arrête pour poser ses mains, cela me fait du bien. Il en profite pour effleurer mon intimité et j’avoue que cela m’excite. Je sens sa bouche qui dépose des baisers dans mon cou, ma nuque puis sur le dos.
Je pousse un cri et sursaute lors du sixième coup, qui était plus fort. Il enchaîne pour arrivée à dix, je le remercie à la fin.
Je ne peux pas quitter la position tant qu’il ne me l’a pas autorisé. Il me scrute, il prend son temps. Cela me stresse, je suis gênée. Il se place derrière moi et je le sens frotter son érection contre mon intimité. Il fait rentrer le gland et le ressort encore et encore.
Oh non ! Il se venge ! Il joue avec moi, c’est un véritable supplice. J’ai envie de le sentir en moi, je le supplie.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il sourit, il se stoppe. » Après le petit-déjeuner, petite diablesse. » Me dit-il.
Ah non ! Il ne va quand même pas me faire ça ! Je suis sur le point de protester lorsque je le sens me pénétrer d’un coup sec.
Je pousse un cri et me cambre plus.
Soumise à ses désirs les plus sadiques… Partie 4