Soumise à ses désirs les plus sadiques
Partie 24
– Taryn, il est temps de te réveiller, ma belle. me murmura Mon Maitre à l’oreille.
Émergent tant bien que mal, j’ouvre les yeux et mon regard se pose directement sur cet homme qui se tient tout près de moi.
– Bonjour, Maitre. le salué-je d’une voix semi-endormie.
Il m’adresse un sourire avant de me faire remarquer que nous sommes à présent en début de soirée et que bonjour n’est pas le bon terme.
Prenant conscience de ce que cela impliquait, je me redresse en sursaut, toute paniquée d’avoir pu gâcher cette journée.
– Oh non, je suis désolée, Maitre, j’ai trop dormi. m’en voulais-je terriblement.
– Mais non, Taryn, tout va bien. Nous avons encore tout le temps d’en profiter. me rassure-t-il d’une voix douce tout en caressant ma joue de façon réconfortante.
– Vraiment ?
– Vraiment, ma belle. Comment te sens-tu ? Es-tu assez reposée ? me demande-t-il tout en me caressant la joue.
– Je me sens parfaitement bien, Maitre. Je vous remercie de m’avoir permis de récupérer. Votre soumise est prête à se remettre aux services de Son Maitre. lui répondis-je un grand sourire sincère aux lèvres.
– Bien, alors si tu es prête, nous allons commencer en douceur. Tiens, j’ai choisi la tenue que tu vas porter pour débuter cette soirée qui s’annonce des plus belles. m’annonce-t-il en me montrant ma robe de soirée rouge, longue et fendue d’un côté et des escarpins noirs.
Après m’avoir aidé à me préparer, le voici qui me porte dans ses bras telle une princesse pour m’emporter hors de la chambre.
– Maitre, je ne suis pas maquillée. lui fis-je remarqué.
– Tu n’en as pas besoin, tu es déjà sublime, ma belle. me répond-il en plongeant ses yeux dans les miens.
– Mais, Maitre, je souhaiterais être parfaite pour vous. Accepteriez-vous de m’accorder quelques minutes pour un maquillage simple, mais joli ? Promis, je serais rapide. lui demandé-je la plus convaincante possible.
Il accepte, m’emportant dans la salle de bain afin que je puisse me faire belle pour lui. Comme à chaque fois, fard à paupière, crayon noir et rouge à lèvre. Pour les yeux, j’opte pour du gris et du blanc pailleté et pour le rouge à lèvre, du rouge pailleté.
Enfin prête, il me reprend de nouveau dans ses bras pour m’emmener avec lui.
Dans le couloir, juste en face de la chambre BDSM, Mon Maitre me demande de bien vouloir fermer les yeux. Je m’exécute instantanément.
Je l’entends qui ouvre la porte et nous entrons dans la pièce qu’il referme aussitôt.
– Tu peux ouvrir les yeux, maintenant. m’annonce-t-il.
J’ouvre lentement les yeux. C’est juste… magnifique.
La pièce est plongée dans le noir. Éclairée juste ce qu’il faut par des bougies placées dans des photophores suspendus au plafond. Une musique sensuelle au volume parfait pour nous permettre de nous immerger totalement dans l’ambiance.
La barre a été enlevée du centre de la pièce, remplacé par des tringles à rideau formant un carré desquelles tombent cinq voilages d’un blanc transparent.
Ce n’est que lorsque nous arrivons au milieu de ceux-ci qu’il me pose délicatement sur mes pieds.
– Est-ce que cela te plaît ? me demande-t-il.
– C’est… Magnifique, Maitre. répondis-je émue par cette adorable et touchante attention de sa part.
Suite à ma réponse entièrement honnête, un beau sourire apparaît sur le visage de Mon Maitre avant qu’il ne vienne déposer un tendre baiser sur mon front.
Reculant d’un pas, le voici qui me tend la main.
– Taryn, accepterais-tu de m’accorder cette danse ? me demande-t-il en mode gentleman.
Charmée, je dépose ma main dans la sienne et le voici qui me rapproche de lui avant que nous laissions tous deux, nos corps ondulés sensuellement au rythme de la musique.
Le temps se fige, plus rien n’a d’importance, plus rien n’existe, il n’y a que nous, et c’est tout ce qui compte en cet instant magique.
Durant le temps de trois ou quatre chansons, nous oublions absolument tout du monde extérieur. Les doutes, les peurs, l’avenir s’envolent pour ne se concentrer que sur le moment présent.
Nos corps s’expriment librement tandis que nos regards l’un dans l’autre parlent sans que nous ayons besoin d’utiliser le moindre son.
Nous n’avons pas souvent l’occasion de danser ensemble, mais j’ignore pourquoi, dans ces moments-là, il me donne l’impression de m’appartenir entièrement corps et âme.
J’aime ressentir cette magnifique sensation, tellement que je souhaiterais que jamais, elle ne disparaisse.
Tout est parfait. Lui, l’ambiance qu’il a créé pour cette soirée unique et qui s’annonce inoubliable.
Mon Maitre me fait tourner encore et encore. Je souris, je suis sans doute la femme la plus heureuse du monde. Totalement comblée, en cet instant, je ne désire rien d’autre que lui, que nous.
Tout à coup, j’éclate de rire, ce qui le fait rire. Ce qu’il vient de faire là, tout de suite, c’était si drôle que je n’ai pas pu me retenir.
Instinctivement, j’attrape son visage de mes mains pour lui offrir un baiser passionné.
Sa réaction est rapide, me collant davantage contre lui, il me le rend avec beaucoup de passion.
Ce délicieux échange terminé, nous reprenons nos déhanchements sur une musique plus rythmée.
Deux trois morceaux dansants passent avant que nous ne retombions sur une douce, lente et sensuelle.
Mon Maitre m’offre à son tour un tendre baiser avant faire lentement descendre sa main sur mon épaule, faisant ainsi glisser la bretelle de ma robe.
Observant quelques secondes ma réaction, il en fait de même la seconde. Tombant de long de mes bras, ma robe tombe au sol.
Me voici entièrement nue devant Mon Maitre. Le désir monte, mais je sais qu’il va falloir attendre avant que nous puissions assouvir cette pulsion.
Ses mains caressent délicatement mon corps avant de s’écarter de moi et disparaitre derrière les voilages.
Il ne faut que peu de temps avant qu’il ne revienne avec de la corde de bondage. Ça y est, la séance va débuter.