Soumise à ses désirs les plus sadiques
Partie 25
Bien que Mon Maitre ne m’ait rien demandé, j’adopte instantanément la position d’inspection. Les jambes écartées, les bras pliés et les mains derrière la tête.
À peine me voit-il faire qu’il me sourit avant de me féliciter tout en me caressant la tête.
Alors que sa main descend sur ma joue, je la frotte contre, demandant ainsi davantage de caresses.
Son visage s’approche du mien et ses lèvres se posent sur les miennes. Un tendre baiser échangé avant que nous adoptions tous deux, un air sérieux.
C’est juste là, devant moi, que Mon Maitre fait dérouler la corde rouge jusqu’au sol avant d’en attraper les extrémités pour la plier en deux.
Il fait délicatement glisser la corde dans mon dos, qu’il ramène ensuite au niveau du haut de ma poitrine, puis redescendre sur celle-ci en s’assurant bien que la longueur de la corde frôle ma peau et mes tétons m’arrachant quelques frissons.
Les cordes vont et viennent de haut en bas et tout autour de moi sans jamais me brûler, car Mon Maitre veille à ce que cela n’arrive pas.
J’aime observer Mon Maitre durant nos séances de bondage. J’adore le voir ainsi, aussi sérieux, attentif à ce qu’il fait et comment il le fait.
Il est tellement craquant, il me fait fondre.
Toujours en jouant avec la corde sur les parties sensibles de mon corps, celle-ci fini en un harnais magnifique qui dessine un pentacle sur ma poitrine descendant entre mes cuisses compressant mon intimité.
Après avoir achevé son œuvre, il en fait le tour, veillant à ce que tout soit parfait et rectifiant ce qui pouvait l’être.
Certain que ça l’était, il revient se poster devant moi, me demandant de bien vouloir fermer les yeux avant d’attraper ma main pour m’emmener à quelques mètres de là.
Il m’arrête, passant derrière moi et me chuchotant à l’oreille d’ouvrir les yeux.
À peine ceux-ci ouverts, que je me retrouve plongée sur mon image habillée de la création de Mon Maitre reflété par le grand miroir de la chambre.
Ses mains se baladent le long de mes bras et mon regard plonge dans le sien à travers la glace.
– Est-ce que cela te plait, Taryn ? Comment te trouves-tu ainsi ? me demande-t-il d’une voix douce.
Souriant, je lui réponds :
– C’est magnifique… Vêtue de votre harnais, je me trouve belle, Maitre.
– Idiote, tu n’es pas simplement belle, tu es sublime, ainsi. Irrémédiablement parfaite à mes yeux, pour moi. me dit-il, sincère.
Instantanément, je me retourne, passe mes bras autour de son cou avant de déposer tendrement mes lèvres sur les siennes.
Dieu que je l’aime, cet homme.
Interrompant ce moment chargé d’amour, le voici qui me porte de nouveau dans ses bras, telle une princesse, jusqu’au lit recouvert de pétales de roses rouges sur lequel il me dépose délicatement.
De là, le voici qui attrape tout près de ma tête, un bandeau de satin noir, dont il se sert immédiatement pour me bander les yeux.
Je n’ai pas le temps de me demander ce qu’il compte faire, le sentant saisir l’un de mes poignets qu’il ramène vers la tête de lit à laquelle il m’attache à l’aide des menottes.
Il en fait de même pour le second et pour mes chevilles. Me voici à présent, totalement à sa merci.
Je l’entends s’éloigner de moi et ouvrir une porte, certainement celle de l’armoire avant de revenir près de moi.
Quelque chose est posé sur la table de chevet suivi d’un son que je reconnais sans mal. Il est en train d’ouvrir une malle, mais laquelle ?
C’est en le sentant déposer un objet sur moi que je devine ce qui m’attend. Des bougies chauffe-plat qu’il aligne du haut de ma poitrine, entre mes seins, dessous, au niveau de mon nombril et juste au-dessus de mon intimité.
Le son d’un allume-feu que l’on déclenche, je sais, à la chaleur que je sens naître, qu’il les allume une par une.
Quelques minutes passent, il attend qu’elles soient prêtes. J’en profite donc pour fermer les yeux et me détendre un peu avant que cela ne commence.
Je pourrais presque m’endormir tellement je me sens bien, là. Moi qui suis frileuse, la chaleur des bougies me réchauffe peu à peu, à moins que ce ne soit l’excitation grandissante, voir le mélange des deux.
En tout cas… Je me sens parfaitement bien en cet instant.
Alors que j’en venais à oublier la séance, mes yeux s’ouvrent tandis que je pousse un cri de surprise au moment même où je sens de la cire chaude percuter ma peau.
Bien évidemment, Mon Maitre sadique a choisi le moment où je n’étais plus attentif afin de produire le plus d’effet possible.
Sans me laisser le temps de me remettre, il continue son œuvre, probablement en alternant les couleurs si j’en juge par les changements d’intensité.
De nouveau, Mon Maitre laisse exprimer sa créativité en recouvrant mon corps d’une belle peinture de cire.
À mesure qu’il poursuit sa création, mon corps se tend, se cambre et se détend, faisant ainsi, débordé la cire, des bougies chauffe-plat.
Alors qu’elle s’étale dans une vague sur moi, je ne peux m’empêcher de tirer sur les liens, me mordant les lèvres dans un mélange de douleur et de plaisir.
– Tu es prête, ma belle ? me demande-t-il d’une voix douce.
Souriant à Mon Maitre, je lui réponds que je le suis.
Lui, qui évitait jusqu’à présent, volontairement, mes zones sensibles afin de chauffer progressivement mon corps, commence lentement à les peindre à l’aide de cette cire chaude.
Ma respiration s’accélère, mon corps se contracte sous la chaleur de cette substance liquide qui s’étale et colore ma peau.
Cela devient tellement intense que je finis par haleter et je sais que cela va procurer à Mon Maître, une sensation d’excitation incommensurable…
Il se transcende lorsqu’il m’entend faire ceci…
Les bougies se vident sur mon corps au point que j’ai l’impression que mon corps entier est recouvert. Combien y a-t-il eu de bougie ?
Impossible à dire, mais pas un centimètre de ma peau n’a échappé au traitement… Hormis ce qui se trouve sous les cordes…