Une délicieuse aventure... Défendue... Ou pas

Une délicieuse aventure… Défendue…  Ou pas… Partie 2

Une délicieuse aventure… Défendue… 

Ou pas…

Partie 2

Secouant la tête dans tous les sens, j’essaie de faire bouger le bandeau sur mes yeux, mais peine perdue. Celui-ci semble serré et trop bien attaché. 

Je me mets à tirer de toutes mes forces, sur la chaine au-dessus de moi, mais en vain, je ne fais que me blesser les poignets.

– Eh, les gars, venez voir qui vient de se réveiller. me parvient une voix d’homme.

Je me stoppe net. 

– Tiens, la belle au bois dormant a repris conscience ? La fête va enfin pouvoir commencer. J’en avais marre d’attendre. dit une autre voix d’homme.

– À croire que celle-ci, elle est venue ici pour roupiller. Une des premières arrivées et la dernière à émerger. rajoute quelqu’un.

Ils se foutent de moi ? 

– Venir ? Qui est venu ici ? Vous m’avez drogué et emmené de force. Il faut vraiment être de la merde pour en arriver là. répondis-je. Vous n’avez pas honte de commettre un acte aussi méprisable ? Question idiote, si c’était le cas, nous ne serions pas dans cette situation. 

– Eh bah celle-ci n’a pas sa langue dans sa poche malgré la position dans laquelle elle se trouve. dit un homme qui se tient devant moi et passant sa main sur ma joue.

– Retire ta main, espèce de déchet ! Je t’interdis de poser ne serait-ce qu’un doigt sur moi ! Je vous l’interdis ! Laissez-moi partir !

– Putain, mais tu vas la fermer ! me cria l’homme tout en m’assenant une forte gifle. 

– Eh, si tu veux cogner, évites d’abimer le visage de la marchandise. Les clients ne vont pas être contents et aucun n’en voudra si elle est amochée. Allez, assez discuté, je l’emmène auprès des autres. Ça va bientôt débuter. Toi et les autres, allez vous occuper des derniers préparatifs. 

Des bruits de pas, puis une présence à côté de moi.

– Je vais t’emmener auprès des autres marchandises, j’espère pour toi que tu seras sage et que tu ne tenteras rien, car dans le cas contraire, tu serviras de produit de démonstration. Est-ce que c’est clair ? m’avertit-on.

Malgré la peur et la colère que je ressens en cet instant, je décide tout de même de garder mon calme et d’obéir. Je hoche la tête en silence.

La chaine maintenant mes bras en l’air se détend lentement, me permettant de les descendre peu à peu devant moi. L’homme détache alors la chaine des menottes à mes poignets.

Il se déplace ensuite derrière moi, posant l’une de ses mains sur ma nuque et la deuxième tenant mon bras gauche, il me signale d’une légère poussée que je dois avancer.

Toujours aveugle, je n’ai d’autres choix que de suivre les indications de ce type, dont le toucher me répugne affreusement.

Je serre les dents, consciente que dans la situation actuelle, je ne peux me permettre de tenter quoi que ce soit. Je ne peux que prendre mon mal en patience et attendre qu’une occasion se présente à moi. 

Et là, je pense à Mon Maitre… J’ignore l’heure qu’il est, et combien de temps s’est écoulé depuis mon kidnapping. Mon Maitre s’est-il douté de quelque chose ? Est-il parti à ma recherche ? Va-t-il bientôt me retrouver ? Peut-être croit-il que j’ai pu partir avant qu’il n’arrive ?

Non, impossible, Mon Maitre sait pertinemment que je l’attendrai toujours, peu importe le temps qu’il aurait fallu.

Merde, ce n’est pas le moment de me perdre dans mes pensées, je dois me concentrer pour tenter de mémoriser le chemin et de repérer le moindre indice qui pourrait m’aider à m’échapper d’ici.

Il me stoppe net. Que se passe-t-il ? 

– Que viens-tu faire ici ? Ne t’ai-je pas demandé de t’occuper des autres préparatifs avec les autres ? demande l’homme toujours posté derrière moi.

– Si, mais nous rencontrons des problèmes et nous avons besoin de toi. 

Je reconnais cette voix. C’est celle de cette ordure qui a osé me gifler tout à l’heure.

– Putain, qu’est-ce qui se passe encore ?! Bon, je vais voir et toi, emmène-la auprès des autres. 

Ces deux-là échangent leur place tandis qu’un frisson me parcourt. L’enfoiré adopte la même position que son prédécesseur. Une main sur ma nuque et l’autre sur mon bras, mais contrairement à l’autre, il appuie plus fort, lui.

Le voici qui me guide quand tout à coup, il me pousse en avant. Je tente de me rattraper comme je peux, mais ne voyant toujours rien, mon pied manque la marche juste là et je finis au sol.

– Non, mais tu ne peux pas faire attention ?! me reproche l’enfoiré.

– Vous rigolez ?! C’est vous qui m’avez poussé juste avant une marche alors que j’ai un bandeau sur les yeux ! hurlé-je.

Le type attrapa ma queue de cheval et tira brutalement dessus pour me relever.

– Tu insinues que c’est ma faute petite pute ?! Tu te prends pour quoi ? Tu n’es qu’un objet, tu ne vaux rien ici. Si je dis que c’est ta faute, alors ça l’est, tu reconnais tes torts et tu t’excuses, est-ce que c’est clair ? enchaine-t-il tout en me plaquant avec force contre un mur. Est-ce que c’est clair petite pute ?

– Je vous demande pardon pour mon incompétence… répondis-je en contenant ma rage.

– Bien, tu apprends vite. Grand seigneur que je suis, je pardonne à l’incompétente que tu es. dit-il en riant.

Putain de connard.

Je serre les dents durant le reste du trajet, évitant de lui procurer la moindre excuse pour vouloir me corriger de nouveau.

Après un certain temps, différents sons me parviennent. Ils se font de plus en plus fort au fur et à mesure que nous avançons. Je comprends sans mal que nous sommes arrivés à destination.

L’ordure m’arrête, détache le bandeau qui me privait de la vue. Après un petit temps d’adaptation, l’horreur ! 

Je me retrouve face à une grande cage dans laquelle se trouve une sorte de lit en bois sans matelas sur le côté gauche et de l’autre côté, un seau qui servira sans doute de pot de chambre.

– Bienvenue dans ta nouvelle maison. m’annonce l’ordure en m’enlevant les menottes des poignets avant de me pousser dans la cage et de la refermer à l’aide d’un cadenas.  

Mon regard explore la pièce. Je me trouve dans un vieil entrepôt qui semble semi-abandonné. À proximité, d’autres femmes enfermées dans des cages identiques à la mienne. Elles sont comme moi, effrayées et incertaines au sujet de leur avenir.

Que va-t-il nous arriver ?

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